Des progrès inégaux vers l’équilibre budgétaire

Gérard Lang, Université de Strasbourg (BETA)

Les Etats membres de l’Union Monétaire Européenne se sont engagés, dans des délais variables de un à trois ans, à parvenir à l’équilibre budgétaire et de préférence à l’excédent. Il s’agit en effet de donner aux gouvernements une marge de manœuvre. En cas de récession ou de choc asymétrique, la détérioration inévitable des finances publiques qui en résulterait, pourrait se faire sans que le déficit budgétaire dépasse le seuil fatidique de 3 % du P.I.B. Mais cet effort d’assainissement est inégal selon les États. Certains sont déjà arrivés à l’excédent. D’autres « traînent les pieds ». C’est que parallèlement à cet effort, il s’agit aussi, pour réduire le chômage, de faire des réformes structurelles qui impliquent souvent l’augmentation de la précarité des salariés.

Mots-clefs : Banque centrale européenne (BCE), Pacte de stabilité et de croissance (PSC), performances des économies des pays membres de l’Union européenne, Union économique et monétaire (UEM).

Citer cet article

Gérard Lang « Des progrès inégaux vers l’équilibre budgétaire », Bulletin de l’Observatoire des Politiques Économiques en Europe, vol. 2, 7 - 11, Été 2000.

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