La politique monétaire de la BCE : incertitudes et immobilisme

Giuseppe Diana, Cour des comptes européenne.

Blandine Zimmer, Institut d'Etudes Politiques, Université de Strasbourg (LaRGE)

Depuis le début de l’année 2002, la Banque Centrale Européenne (BCE) n’a modifié ses taux directeurs qu’à deux reprises. La politique monétaire peu active de l’institution de Francfort doit cependant être considérée à la lumière de la grande incertitude qui caractérise la période qui s’est ouverte avec les dramatiques attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Les scandales financiers et leurs répercussions sur les places boursières ainsi que les tensions géopolitiques et leurs conséquences sur les prix pétroliers ont largement contribué à entretenir un faible degré de visibilité macroéconomique au niveau mondial. Ces incertitudes ont altéré la qualité des informations que la BCE extrait de la lecture de l’évolution de ses principaux indicateurs dans le cadre de sa stratégie des deux piliers. Face à cette incertitude et au risque inhérent qu’elle comporte, la BCE n’a (pratiquement) pas bougé.

Mots-clefs : Banque centrale européenne (BCE), crédibilité de la banque centrale, indépendance de la banque centrale, objectifs de la Banque centrale européenne, politique du taux d’intérêt, stratégie monétaire à deux piliers, Système des banques centrales européennes.

Citer cet article

Giuseppe Diana , Blandine Zimmer « La politique monétaire de la BCE : incertitudes et immobilisme », Bulletin de l’Observatoire des Politiques Économiques en Europe, vol. 8, 21 - 23, Été 2003.

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