Le renouveau de la conception de la politique monétaire : le cas de la Turquie

Irem Zeyneloglu, Université Galatasaray (GIAM) et Université de Strasbourg (BETA)

L’article présente le nouveau mode d’intervention adopté par la Banque centrale turque en 2010 et le compare à celui mis en œuvre par la BCE. Une similitude peut être établie entre ces deux modalités du fait que le secteur bancaire occupe une place importante dans les deux ensembles économiques et qu’il s’agit, dans les deux cas, d’influencer la liquidité de ces institutions. De plus, les deux banques centrales désirent assurer une stabilité financière internationale. Mais, les raisons d’une instabilité financière sont différentes en Turquie et en Europe. En Europe l’instabilité financière est liée à la structure du bilan des banques alors qu’en Turquie elle est liée à la volatilité des mouvements internationaux de capitaux qui entraîne une instabilité de son taux de change. De ce fait, la banque centrale turque privilégie comme mode d’intervention les facilités permanentes dont les taux d’intérêt définissent les limites d’un corridor qui s’élargit ou se réduit selon que l’on désire se défendre contre des sorties ou des entrées trop importantes de capitaux.

Mots-clefs : économie turque, instruments monétaires, mécanisme de transmission des politiques, objectifs de la politique monétaire, politique monétaire.

Citer cet article

Irem Zeyneloglu « Le renouveau de la conception de la politique monétaire : le cas de la Turquie », Bulletin de l’Observatoire des Politiques Économiques en Europe, vol. 28, 37 - 42, Été 2013.

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